« Un projet européen pour une civilisation européenne »

Dans une tribune parue dans Le Monde, une trentaine d’élus des Républicains présentent leur vision pour l’Europe. 23 juin 2018
L’Europe, à peine convalescente de la crise économique qu’elle vient de surmonter, se trouve confrontée à une succession d’événements qui la menacent d’explosion : une vague migratoire de grande ampleur, des actes de terrorisme perpétrés sur son territoire par des fanatiques islamistes, le Brexit aux conséquences économiques et politiques encore mal évaluées et l’élection d’un président des Etats-Unis prônant un protectionnisme économique.

Dans ce contexte, à chaque élection en Europe, les extrêmes et les partis anti-européens progressent à tel point qu’ils deviennent majoritaires en Italie, pays fondateur de l’Union européenne (UE), qui traverse une crise politique d’une extrême gravité. Les peuples européens se détournent de l’Europe, qu’ils accusent d’imposer des contraintes financières et réglementaires accrues sans apporter de protection contre l’insécurité ou la précarité. Le rêve européen s’évanouit peu à peu. L’Europe n’est plus une espérance de progrès.

Face à cette situation nouvelle et inquiétante, certains, refusant de tirer les leçons de ces événements, proposent d’avancer plus vite encore vers un fédéralisme européen ou une « souveraineté européenne » au risque d’aggraver le divorce entre l’Europe et les peuples. D’autres, à l’inverse, proposent de provoquer une sortie de l’euro et de l’Europe aux conséquences financières dramatiques pour les salariés, les épargnants et les retraités en raison de la dévaluation massive qu’elle engendrerait.

Nous, les Républicains, quelles que soient nos sensibilités, sommes profondément attachés à l’Europe par réalisme et conviction. L’Europe n’est pas une option, nous savons que les défis environnementaux, économiques et politiques de notre temps ne seront relevés qu’à l’échelle des continents et qu’il serait problématique de laisser la Chine et les Etats-Unis face à face pour organiser de manière bipolaire le monde à venir.

Nous nous souvenons aussi que les grandes figures historiques de nos familles politiques d’origine ont toutes, à leur manière et dans un contexte politique différent, œuvré à la construction européenne. Elles l’ont fait d’abord pour la paix, mais ensuite et surtout pour défendre un modèle original de démocratie et un idéal de liberté.

Nous sommes conscients de ce que nous a apporté la construction européenne pour protéger notre agriculture au travers de la PAC, dynamiser notre économie et notre compétitivité par le « marché unique », porter de grands projets et assurer une solidarité entre les territoires.

Nous savons aussi que les difficultés que nous rencontrons sont, souvent à tort, imputées à l’Europe alors qu’elles relèvent de la responsabilité des Etats. La surtransposition des textes par la France est, par exemple, issue de la seule volonté des gouvernements.

Cependant, afin de surmonter la crise de confiance qu’elle traverse et subit, l’Europe – qui n’est pas exempte de reproches – n’a pas d’autre choix que de se réformer ou disparaître. C’est pourquoi nous voulons porter un nouveau projet européen.

L’Europe doit d’abord se construire sur la base de frontières sûres et stables. Les frontières extérieures doivent être sûres pour permettre la libre circulation à l’intérieur de l’Union. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de renforcer les contrôles aux frontières de l’Europe, de s’accorder sur une politique d’immigration commune avec l’ensemble des pays de l’Union et de nouer de nouveaux accords avec les pays africains. A défaut, les nations doivent pouvoir rétablir le contrôle de leurs frontières nationales afin d’assurer, si nécessaire, la sécurité de leurs citoyens.

Les frontières doivent être stables. Il faut mettre un terme à l’élargissement sans fin à d’autres pays qui nuit à la stabilité et à l’approfondissement du projet européen. Les négociations concernant l’adhésion de la Turquie doivent être définitivement arrêtées.

L’Europe doit également protéger ses entreprises et ses emplois. Les décisions protectionnistes prises unilatéralement par certains Etats doivent nous faire prendre conscience de la guerre commerciale engagée au niveau mondial. L’Europe doit donc protéger ses acteurs économiques face à une concurrence souvent déloyale de produits étrangers. Le principe de « réciprocité » doit permettre de fermer nos frontières économiques aux pays qui n’ouvrent pas les leurs aux pays européens et qui ne respectent pas nos normes de production. Il faut désormais s’engager sur la mise en place du principe de la « préférence européenne » afin de renforcer le marché intérieur.

La grande diversité des pays de l’Union européenne en fait sa richesse mais constitue également un handicap quand il est nécessaire de concilier des intérêts divergents. Pour que cette diversité ne soit pas un frein à la dynamique de l’Union, nous devons favoriser la coopération renforcée entre les pays qui souhaitent porter ensemble des projets spécifiques et progresser dans l’harmonisation fiscale et sociale.

Enfin, si nous voulons réconcilier les peuples avec l’Europe, il nous faut changer clairement d’orientation. L’Union européenne doit renoncer à produire toujours plus de normes et doit s’engager sur des projets d’avenir.

Nous devons résolument transformer cette Europe qui apparaît, pour beaucoup, comme une administration désincarnée et déshumanisée, synonyme de règles, de normes et de contraintes.

Nos compatriotes veulent au contraire être fiers d’une Europe qui innove dans les domaines stratégiques culturels, sociétaux et technologiques comme la révolution numérique, l’intelligence artificielle, la transition écologique, les énergies nouvelles et la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Nous devons donner une nouvelle espérance à la jeunesse en construisant un vaste projet éducatif en étendant Erasmus aux lycéens et aux apprentis.

L’Europe ne se limite pas à un territoire ou à un projet économique et financier : les peuples ont aussi besoin d’entendre la voix de l’Europe sur la scène internationale.

Nous sommes favorables à une Europe de la défense. La France, unique puissance nucléaire du continent, ne peut continuer à être seule à défendre militairement la démocratie et à exposer ses soldats. Mais l’Europe doit également être porteuse de paix en jouant un rôle majeur dans la résolution des conflits, en particulier au Moyen Orient, grâce à une action diplomatique coordonnée.

L’Europe est, pour les peuples européens, une histoire tragique et des guerres auxquelles ils ont su mettre fin. C’est surtout une culture, des valeurs et un destin partagé de femmes et d’hommes héritiers de la sagesse antique, des valeurs de la chrétienté et de l’humanisme du siècle des Lumières. Ces peuples différents n’ont pas besoin de renier leur nation pour se retrouver dans un projet de civilisation qui défend la liberté, l’égalité des hommes et des femmes et une certaine idée de l’homme et de sa dignité.

Le projet européen est porteur de valeurs, les oublier ou les sacrifier sur l’autel de l’efficacité économique serait une faute. Les réaffirmer sera un puissant ciment de la construction européenne. A nous les Républicains, riches de notre héritage, de nos sensibilités et de nos convictions, de réinventer et reconstruire un nouveau projet européen.

Liste des signataires de cette tribune (par ordre alphabétique) : Damien Abad (3e vice-président, député (LR) de l’Ain, conseiller départemental de l’Ain), Valérie Boyer (députée (LR) des Bouches-du-Rhône, conseillère municipale de Marseille, secrétaire générale adjointe en charge des relations avec la société civile), Alain Cadec, (député (LR) européen, président du conseil départemental des Côtes-d’Armor), François Cornut-Gentille (député (LR) de la Haute-Marne, conseiller municipal de Saint-Dizier, membre du Conseil des sensibilités), Edouard Courtial(sénateur (LR) de l’Oise, conseiller départemental, conseiller politique), Arnaud Danjean (député (LR) Européen), Michel Dantin, (député (LR) européen, maire de Chambéry), Mathieu Darnaud (sénateur de l’Ardèche, conseiller municipal Guilherand-Granges, secrétaire général adjoint en charge des élus locaux), Rachida Dati (ancienne ministre, députée (LR) européenne, maire du 7arrondissement de Paris, conseillère politique), Marc-Philippe Daubresse (sénateur (LR) du Nord, conseiller municipal de Lambersart, conseiller politique, membre du conseil des sensibilités), Angélique Delahaye (députée (LR) européenne, maire de Saint-Martin-le-Beau), Geoffroy Didier (député (LR) européen, vice-président du conseil régional d’Ile-de-France, secrétaire général délégué à la communication, responsable du porte-parolat), Fabien Di-Filippo (député (LR) de Moselle, conseiller municipal de Sarrebourg, secrétaire général adjoint en charge des Adhésions), Dominique Dord (maire (LR) d’Aix-les-Bains, membre du Conseil des sensibilités), Virginie Duby-Muller (députée (LR) de Haute-Savoie, conseillère départementale de Haute-Savoie, secrétaire générale adjointe en charge des fédérations), Daniel Fasquelle (député (LR) du Pas-de-Calais, conseiller municipal du Touquet-Paris-Plage, trésorier national, membre du Conseil des sensibilités), Annie Genevard (députée (LR) du Doubs, vice-présidente de l’Assemblée nationale, conseillère municipale de Morteau, secrétaire générale des Républicains) , Françoise Grossetête (députée (LR) européenne), Charles Guené (sénateur (LR) de la Haute-Marne, conseiller municipal de Montsaugeon, membre du Conseil des sensibilités), Lydia Guirous(porte-parole des Républicains, membre du Conseil des sensibilités), Brice Hortefeux (ancien ministre, député (LR) européen, vice-président de la région Auvergne Rhône-Alpes, conseiller auprès du président), Marc Joulaud (député (LR) européen, maire de Sablé-sur-Sarthe), Alain Joyandet (ancien ministre, sénateur (LR) de Haute-Saône, conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté, conseiller politique), Philippe Juvin (député (LR) européen, maire de La Garenne-Colombes), Guillaume Larrivé (député (LR) de l’Yonne, conseiller municipal d’Auxerre), Jean Leonetti (ancien ministre, 1er vice-président, vice-président délégué, président du Conseil des sensibilités, maire (LR) d’Antibes), Nadine Morano (ancienne ministre, députée (LR) européenne, conseillère politique), Renaud Muselier (ancien ministre, député (LR) européen, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, conseiller politique), Guillaume Peltier (2e vice-président, député (LR) de Loir-et-Cher, conseiller régional du Val-de-Loire), Gilles Platret (maire (LR) de Chalon-sur-Saône, porte-parole des Républicains), Sophie Primas (sénatrice (LR) des Yvelines, conseillère municipale d’Aubergenville, secrétaire générale adjointe en charge des relations avec les parlementaires), Franck Proust (président de la délégation française PPE-LR au Parlement européen, adjoint au maire de Nîmes), Didier Quentin (député (LR) de Charente-Maritime, conseiller municipal de Royan, conseiller politique), Laurence Sailliet (porte-parole des Républicains), Anne Sander (députée (LR) européenne), Michèle Tabarot (députée (LR) des Alpes-Maritimes, conseillère municipale du Cannet, conseillère politique, membre du conseil des sensibilités).

Es presenta «El valencianisme lingüístic» a la ciutat de València i «La nova articulació catalana-valenciana-balear» a Barcelona

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La nova articulació catalana-valenciana-balear s’ha presentat a València i a Barcelona

El llibre d’Edicions de la Revista de Catalunya La nova articulació catalana-valenciana-balear, coordinat per Jordi Manent, es va presentar el dimecres 20 de juny a València i el dijous 28 de juny a Barcelona.

La presentació valenciana va tindre lloc el dimecres 20 de juny  a l’Octubre. Centre de Cultura Contemporània, seu d’Acció Cultural al País Valencià (ACPV). Va comptar amb les intervencions de Toni Gisbert, secretari d’ACPV; Jordi Manent, coordinador del volum i subdirector de la Revista de Catalunya; Víctor Maceda, periodista; i Elies Seguí-Mas, professor d’economia de la Universitat Politècnica de València.

La presentació a Barcelona es va fer el 28 de juny  a l’Ateneu Barcelonès, i entre els seus interventors hi van ser Joan Vallvé, president del patronat de la Fundació Revista de Catalunya; Jordi Manent, coordinador del volum i subdirector de la Revista de Catalunya; Vicenç Villatoro, escriptor; Ignasi Sayol, enginyer i president de PIMEC Logística; i Agustí Pons, escriptor i director de la Revista de Catalunya.

La nova articulació catalana-valenciana-balear va sortir ja fa uns mesos, en ple ‘procés’, i des d’aleshores que ha obtingut molt bona crítica entre diaris i revistes com El Punt Avui, Catalunya Diari, Saó i Serra d’Or, entre d’altres.

S’espera que en els propers mesos es presenti a Palma.

La nova articulació catalana-valenciana-balear es presenta a València i a Barcelona aquest mes de juny

Es presenta «El valencianisme lingüístic» en la ciutat de València

Jordi Manent, Abelard Saragossà i Àngel Calpe

El passat dijous 21 de juny tingué lloc en el Museu de la Ciutat de València la presentació del llibre El valencianisme lingüístic, que analitza la relació dels valencianismes amb la codificació del valencià. A més de l’autor, Abelard Saragossà, intervingueren en l’acte Àngel Calpe, també acadèmic de l’AVL, i Jordi Manent, subdirector de la Revista de Catalunya i redactor del pròleg.

Jordi Manent qualificà el llibre de Saragossà de «dur i valent» per les crítiques constructives als criteris lingüístics de l’actual Direcció de Política Lingüística i Gestió del Multilingüisme (DGPLGM). Per a entendre la situació actual, Manent dibuixà la trajectòria de la normativa del valencià en el segle passat. En eixe sentit, opinà que l’absència d’una Mancomunitat de València va minvar el pes de les propostes i esmenes valencianes a les Normes de Castelló, que no van ser escoltades pels catalans, i posà com a exemple el pare Lluís Fullana, que no tingué el paper d’interlocutor que Fabra ostentava en Catalunya. Manent va ser crític amb el model lingüístic i les propostes nacionals posteriors de Joan Fuster i afirmà que «les polítiques pancatalanistes arrosseguen minories i no pas majories», i que hui «vivim els residus del cànon lingüístic fusterià». Finalment, lamentà l’absència d’un model lingüístic propi acceptat per una majoria dels valencians, i qualificà de negativa la mescla de models que hi ha hui en les diferents editorials i revistes valencianes.

Abelard Saragossà agraí a Jordi Manent la solidaritat amb els valencians que demostra en el pròleg i, tot seguit, esbossà el contingut del llibre: un repàs als models lingüístics valencians des del segle XX fins hui (Renaixença, República, postguerra, anys 80 i 90, tasca actual de l’AVL), amb una atenció especial al model de llengua de la DGPLGM. Saragossà destacà que Xavier Casp i Joan Fuster s’apartaren durant el franquisme del model de llengua de la República, que era pròxim a la llengua viva, per a acostar-se al noucentisme català, ignorant la tasca de la gramàtica de Sanchis Guarner, que advocava per un model pensat per a la comunicació pública i no només per a la literatura. El president de Taula de Filologia Valenciana destacà que un dels objectius de l’AVL era precisament solucionar les deficiències del fusterianisme pel que fa a la llengua. Va ser crític amb el Bloc Nacionalista Valencià, el qual, segons Saragossà, estigué en els inicis al costat de l’Acadèmia, però ara supedita el valencià a la política tolerant les ingerències de la DGPLGM en el model lingüístic propugnat per la institució normativa.

Per la seua banda, Àngel Calpe qualificà Abelard Saragossà com a gramàtic competent que revisa críticament tòpics i llocs comuns del valencianisme en matèria de normativa lingüística. L’acadèmic constatà que la temptació de fer un ús polític de la llengua és encara massa forta: per una banda, lamentà l’actitud d’aquells que consideren el valencià una llengua «aldeana» i intenten fer creure que la posició hegemònica del castellà està en perill; per l’altra, criticà les actuacions de la DGPLGM que, segons Calpe, defén i respecta públicament l’Acadèmia però que en la pràctica tracta d’impedir l’ús de les formes lingüístiques prioritàries de l’entitat normativa a través de publicacions com els Criteris lingüístics de l’administració de la Generalitat i de legislació menor, amb l’objectiu de tornar al model lingüístic dels anys 80. Sobre l’AVL, reconegué que li falta assertivitat i divulgació dels seus documents normatius.

El cap de bombers de Requena imputat per amenaces a un subordinat

El Sindicat Valencià Republicà s’ha personat en la causa i, segons ha explicat a EFE el seu president, Ximo Cunyà, van denunciar el cas al diputat provincial i president del Consorci de Bombers, Josep Bort, al qui han reclamat el cessament del suboficial per aquesta “imputació”; però Bort s’ha negat al·ludint  que: “Una comissió d’investigació, integrada pel director de prevenció de riscos laborals i una persona de cadascun dels sindicats amb representació en el Consorci, va acordar unànimement que no hi havia mostres d’assetjament ni de maltractament”.

València, 28 juny (EFE).- El suboficial cap del parc de Bombers de Requena declara demà com querellat per suposats delictes d’amenaça, coaccions i prevaricació per voler imposar a un bomber un permís forçós i obligar-li a un desplaçament i per mantenir amb ell converses que li van fer sentir “amenaçat”.
Segons l’acte al que ha tingut accés EFE, el jutjat d’Instrucció número 2 de Requena va admetre a tràmit la querella interposada per un bomber contra el seu superior en considerar que hi havia indicis que els fets denunciats podien ser constitutius de delicte i va procedir a la incoació de diligències prèvies, citant a les parts a declarar demà.
El Sindicat Valencià Republicà s’ha personat en la causa i, segons ha explicat a EFE el seu president, Ximo Cunyà, van denunciar el cas al diputat provincial i president del Consorci de Bombers, Josep Bort, al qui han reclamat el cessament del suboficial per aquesta “imputació” i considerar que com a “personal laboral, ja que no és funcionari, no pot ser cap i si encara així ho mantenen, açò és delicte”.
En declaracions a EFE, Bort ha assegurat que confia que la justícia tanque un cas que una comissió d’investigació, integrada pel director de prevenció de riscos laborals i una persona de cadascun dels sindicats amb representació en el Consorci, va acordar “unànimement que no hi havia mostres d’assetjament ni de maltractament”.
Bort ha retret que ni tan sols tenia constància que aquest sindicat existira i ha apuntat que “són tres persones que s’han unit per a formar-ho però que no tenen cap representació”.
Ha explicat que el suboficial cap contra el qual s’han querellat va ser designat per a eixe lloc “després d’un concurs de trasllat després que ningú es presentara a la prefectura d’eixa plaça”, la qual cosa va fer que haguera de nomenar a algú per a ostentar eixe càrrec per qüestions operatives i administratives.
“No hi ha suficients suboficials per a fer-se càrrec de tots els parcs principals i hi ha casos en els quals estan en comissió de servei perquè ningú es va presentar a ocupar eixa plaça”, ha afegit, i ha incidit que açò ocorre en molts parcs en els quals, si després d’un concurs, queda vacant la plaça, cal proveir-la.
Segons la querella, el suboficial cap va obligar al bomber a prendre’s com a dia d’assumptes propis el 2 de març o “li llevaria les hores de llicència” que li quedaven, a pesar que no té les competències per a açò.
Aquell dia, el bomber va acudir a treballar i, després d’una conversa en to “intimidatori i de reprimenda” amb el cap de recursos humans, es va negar a respondre a una trucada del suboficial cap.
La conseqüència, segons el querellant, va ser que la seua pròxima guàrdia anava a ser en un altre parc, uns trasllats que són freqüents però per als quals existeix un acord laboral perquè siguen voluntaris i en torns ordenats i que, suposadament, al bomber no li tocava però el suboficial va manar anul·lar eixa roda per a assignar-li-ho.
A conseqüència d’aquests fets, ocorreguts a partir de febrer de 2016, en el parc “li van fer el buit”, registraven la seua taquilla, li van desaparèixer coses i va patir un estat d’ansietat i nerviosisme que li va portar a demanar la baixa per incapacitat laboral, que es va perllongar fins a març de l’any següent.
La querella arreplega que l’informe de prevenció de riscos laborals assegura que es tracta de “un conflicte personal” i qualifica els actes comesos pel suboficial cap del parc com a “mers malentesos”. EFE